Differentes Especes de Colubrides
Serpent des blés
Le corn snake est le serpent de débutant par excellence. Il se laisse manipuler sans aucune contrainte et ne mord pratiquement jamais. Il ne demande pas beaucoup d'espace et très peu d'entretien. C'est une couleuvre agile et une bonne grimpeuse, mais n'est pas considérée comme arboricole. On retrouve sur le marché des corn snake de différentes phases avec des couleurs pouvant aller du rouge très vif au blanc en passant par le bleu. Les phases plus rares sont généralement plus dispendieuses que les réguliers, mais elles sont relativement faciles à trouver, en effet il y a vraiment beaucoup de "morph" de corn sur le marché.
Espèce |
Pantherophis guttatus guttatus. Ancien nom: Elaphe guttata guttata |
Autres appellations |
Corn snake, couleuvre à gouttelettes. |
Habitat naturel et moeurs |
Terrestre, mais aime bien grimper aux branches. Il est plutôt crépusculaire, quoiqu'il est également actif la nuit. |
Taille |
Varie de 80 cm à 150 cm, en moyenne 1 mètre. |
Reproduction |
Ovipare, reproduction très facile en captivité, on peut même arriver à les reproduire sans la période d'hibernation. |
Saison des amours |
Mars à mai. |
Nombre de petits |
Jusqu'à 30 serpenteaux, mais en moyenne 15-20 oeufs par ponte. |
Gestation et incubation |
- De l'accouplement à la ponte des oeufs: environs 2 mois (± 65 jours) - De la ponte des oeufs jusqu'à l'éclosion: environs 2 mois (± 60 jours) |
Répartition géographique |
Sud-est des États-Unis. |
Régime alimentaire |
Petits mammifères, lézards ou oiseaux. En captivité, mange très bien que des rongeurs. Il n'est pas difficile à nourrir. On lui donne des proies mortes décongelées à toutes les semaines pour les adultes ( 7 à 10 jours) et plus souvent pour les bébés. |
Espérance de vie |
En moyenne 15 ans en captivité. |
Type |
Constricteur |
Tempérament |
Serpent très calme. Il est facile à prendre, idéal pour débutant. Il ne mord presque jamais, quoiqu'il existe des spécimens qui sont plus nerveux, mais si on les prend régulièrement, ils deviennent rapidement calmes. |
Vie en captivité |
Le corn snake est un serpent des plus facile à garder en captivité. Il a quand même des besoin qu'il faut respecter. On doit lui fournir un terrarium d'au moins 25 gallons, quoique plus grand est vraiment l'idéal. Il doit avoir deux cachettes, une au point chaud et une au point froid. Il doit avoir des branches pour grimper, des roches pour se frotter le museau lors de la mue et un large plat d'eau dans lequel il pourra se baigner. Ce plat d'eau doit être changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. Il est également important pour assurer un bon taux d'humidité dans le terrarium. Le substrat peut être du tapis gazon, ou du papier, en autant qu'il n'ait pas de risque d'être ingéré. On doit lui mettre un coussin chauffant à une extrémité du terrarium pour ainsi créer un point chaud et un point froid. Ce coussin doit chauffer 24/24 heures pour assurer une bonne digestion du serpent, même si la nuit la température peut baisser autour de 20°C-22°C sans problème. Une lampe chauffante peut également être utilisé, cette lampe est fermée la nuit et donc reproduit mieux les conditions dans la nature. La lampe UV n'est pas obligatoire, mais pas nuisible non plus. |
Température |
|
Point chaud |
28°C à 29°C |
Point froid |
24°C à 25°C |
De nuit |
22°C |
Hygrométrie |
Autour de 60%. Peut être obtenu avec un grand plat d'eau changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. On peut aussi vaporiser le terrarium une fois par jour, si jamais le taux d'humidité descend trop bas. |
Serpent roi
Il existe plusieurs espèces de serpents-roi, mais ils sont tous en général assez dociles (quoique certains soient nerveux) et se reproduisent assez bien en captivité. Cependant, ils ont la mauvaise habitude de déféquer quand on les prend. Les « King snake » sont ophiophage, on ne peut donc jamais garder deux individus ensemble. Le king sur cette photo est notre ancien florida.
Espèce |
Lampropeltis sp. |
Autres appellations |
King snake |
Habitat naturel et moeurs |
Varie selon l'espèce, sud-ouest des Etats-Unis, Nord-est du Mexique, Texas, etc. |
Taille |
Dépend de l'espèce, généralement entre 80cm et 150cm. |
Reproduction |
Ovipare |
Répartition géographique |
Varie selon l'espèce, sud-ouest des Etats-Unis, Nord-est du Mexique, Texas, etc. |
Régime alimentaire |
En captivité se contente généralement de rongeurs. Il est ophiophage (mange des serpents), il ne faut donc pas le faire cohabiter avec d'autres serpents. |
Espérance de vie |
En moyenne 15 ans en captivité. |
Type |
Constricteur |
Tempérament |
Serpent généralement docile, quoique certains individus soient plus nerveux. Ils ont la mauvaise habitude vider leur « musk gland » lors des manipulations surtout s'ils sont non habitués à celles-ci. |
Vie en captivité |
Le king snake est un serpent des plus facile à garder en captivité. Il a quand même des besoin qu'il faut respecter. On doit lui fournir un terrarium d'au moins 33-40 gallons, quoique plus grand est vraiment l'idéal. Il doit avoir deux cachettes, une au point chaud et une au point froid. Il doit avoir des branches pour grimper, des roches pour se frotter le museau lors de la mue et un large plat d'eau dans lequel il pourra se baigner. Ce plat d'eau doit être changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. Il est également important pour assurer un bon taux d'humidité dans le terrarium. Le substrat peut être du tapis gazon, ou du papier, en autant qu'il n'ait pas de risque d'être ingéré. On doit lui mettre un coussin chauffant à une extrémité du terrarium pour ainsi créer un point chaud et un point froid. Ce coussin doit chauffer 24/24 heures pour assurer une bonne digestion du serpent, même si la nuit la température peut baisser autour de 20°C-22°C sans problème. Une lampe chauffante peut également être utilisé, cette lampe est fermée la nuit et donc reproduit mieux les conditions dans la nature. La lampe UV n'est pas obligatoire, mais pas nuisible non plus. |
Température |
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Point chaud |
28°C à 29°C |
Point froid |
24°C à 25°C |
De nuit |
22°C |
Hygrométrie |
Autour de 60%. Peut être obtenu avec un grand plat d'eau changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. On peut aussi vaporiser le terrarium une fois par jour, si jamais le taux d'humidité descend trop bas. |
Serpent du lait
Nommé Milk Snake, le serpent du lait est en fait une espèce comprenant 28 sous-espèces, plus ou moins différentes. Néanmoins, elles demeurent toutes assez courtes avec la tête ronde. La plupart des sous-espèces ont le corps annelé de bandes rouges. C'est un serpent généralement relativement calme et est un des serpents de terrarium les plus aimés particulièrement des débutants. Il n'est cependant pas aussi commun que le king snake ou le corn snake. Son nom de serpent du lait, lui viens d'une vieille légende, qui voudrait que les serpents s'accrochent au pis des vaches et boivent ainsi leur lait. Il est intéressant de noter que le serpent du lait présente une forte ressemblance avec les serpents-corail du genre Micrurus (voir texte plus bas).
Espèce |
Lampropeltis triangulum comprenant de nombreuses sous-espèces tels le serpent laitier du Sinaloa (sinaloae), celui du Honduras (hondurensis), le pueblan (campbelli), etc. |
Autres appellations |
Dépend de la sous-espèce; milk snake; serpent faux-corail. |
Habitat naturel et moeurs |
Terrestre et nocturne/crépusculaire. Il habite divers milieux. |
Taille |
Dépend de la sous-espèce, varie en général de 70 cm à 150 cm. |
Reproduction |
Ovipare |
Saison des amours |
Janvier à mars, généralement après l'hibernation. |
Nombre de petits |
Jusqu'à 15 serpenteaux, varie selon la sous-espèce. |
Gestation et incubation |
- De l'accouplement à la ponte des oeufs: environs 2 mois (± 60 jours) - De la ponte des oeufs jusqu'à l'éclosion: environs 2 mois (± 65 jours) |
Répartition géographique |
Dépend de la sous-espèce. Amérique du Nord et centrale et une partie de l'Amérique du Sud. |
Régime alimentaire |
Reptiles et petits mammifères |
Espérance de vie |
En moyenne 15 ans en captivité. |
Type |
Constricteur |
Tempérament |
Serpent très calme. Il est facile à prendre, idéal pour débutant. Il ne mord presque jamais, quoiqu'il existe des spécimens qui sont plus nerveux, mais si on les prend régulièrement, ils deviennent rapidement calmes. |
Vie en captivité |
Le milk snake est un serpent des plus facile à garder en captivité. Il a quand même des besoin qu'il faut respecter. On doit lui fournir un terrarium d'au moins 25 gallons, quoique plus grand est vraiment l'idéal. Il doit avoir deux cachettes, une au point chaud et une au point froid. Il doit avoir des branches pour grimper, des roches pour se frotter le museau lors de la mue et un large plat d'eau dans lequel il pourra se baigner. Ce plat d'eau doit être changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. Il est également important pour assurer un bon taux d'humidité dans le terrarium. Le substrat peut être du tapis gazon, du papier ou autre en autant qu'il n'ait pas de risque d'être ingéré. On doit lui mettre un coussin chauffant à une extrémité du terrarium pour ainsi créer un point chaud et un point froid. Ce coussin doit chauffer 24/24 heures pour assurer une bonne digestion du serpent, même si la nuit la température peut baisser autour de 20°C-22°C sans problème. Une lampe chauffante peut également être utilisé, cette lampe est fermée la nuit et donc reproduit mieux les conditions dans la nature. La lampe UV n'est pas obligatoire, mais pas nuisible non plus. La cohabitation n'est pas conseillée, certains milk snake peuvent être ophiophages (manger d'autres serpents). |
Température |
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Point chaud |
28°C à 29°C |
Point froid |
24°C à 25°C |
De nuit |
22°C |
Hygrométrie |
Autour de 50%. Peut être obtenu avec un plat d'eau changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. On peut aussi vaporiser le terrarium une fois par jour, si jamais le taux d'humidité descend trop bas. |
Le serpent du lait a adopté le mimétisme comme moyen de défense. En effet, Il ressemble dangereusement au serpent-corail du genre Micrurus. Ces serpents sont venimeux et leurs couleurs (succession d'anneaux rouges, noires et jaunes) avertissent les prédateurs qu'ils sont venimeux et qu'il est préférable de ne pas les approcher. La distinction qui nous permet de les différencier est la suivante: chez le serpent du lait, l'anneau jaune ne touche jamais l'anneau rouge, elle est toujours séparé par un anneau noir, tandis que chez le serpent-corail, l'anneau jaune touche directement à la rouge. |
Serpent des maisons africain
Il existe 14 espèces de serpent des maisons, mais le serpent des maisons noir, aussi appelé serpent des maisons d'Afrique, est vraiment le plus connu et le seul qu'on retrouve vraiment en captivité. C'est pourquoi il sera question ici de cette espèce. Cependant, plusieurs serpents des maisons se ressemblent. Son nom Lamprophis signifie serpent brillant à cause de ses écailles extraordinairement soyeuses, de couleur variable. Il existe plusieurs phases de serpent des maison Africain, tels l'albinos, le rouge, le vert, même des rayés, quoique le brun demeure le plus commun et celui qu'on retrouve le plus souvent en vente sur le marché. Le serpent des maisons Africain possède deux rayures crème de chaque côté de la tête, ceci est très spécifique à l'espèce. Ses pupilles sont verticales, ce qui fait de lui un chasseur nocturne.
Espèce |
Lamprophis fuliginosus, quelques auteurs appellent encore cette espèce par cet autre nom : Boaedon fuliginosus |
Autre appellation |
African house snake |
Habitat naturel et meurs |
Terrestre et nocturne/crépusculaire. Il habite divers milieux, tels les brousses, prairies et endroits rocailleux. |
Taille |
Les femelles (plus longues) atteignent en moyenne de 90 à 120 cm, tandis que les mâles atteignent rarement plus de 60 à 70 cm |
Reproduction |
Ovipare, reproduction extrêmement facile à faire. Probablement le serpent la plus facile à reproduire en captivité. Les serpents des maisons Africain se reproduisent tout le temps et l'hibernation n'est même pas nécessaire. On ne doit pas les laisser toujours ensemble, car ils vont toujours se reproduire et ça épuisera la femelle. |
Saison des amours |
Tout le temps!!! |
Nombre de petits |
En moyenne de 10 à 15 oeufs par ponte. |
Gestation et incubation |
- De l'accouplement à la ponte des oeufs: environs 2 mois (± 65 jours) - De la ponte des oeufs jusqu'à l'éclosion: de 60 à 70 jours. |
Répartition géographique |
Afrique subsaharienne et Ouest du Maroc. |
Régime alimentaire |
Mange de tout! L'African house n'est vraiment pas difficile côté nourriture. Ils mangent des rats, souris, lézards, oiseaux, grenouilles, chauves-souris, etc. C'est un des serpents les plus agressifs quand viens le temps de manger. Il constricte sa proie comme si elle était en vie. Il ne faut jamais nourrir deux serpents des maison Africain ensemble, car il pourrait facilement s'attaquer à la même proie et ainsi manger l'autre serpent. Il sont très vorace, il faut donc surveiller la taille et la quantité des proies qu'on lui donne (mieux vaut donner deux plus petites proies qu'une très grosse). |
Espérance de vie |
En moyenne 15 ans en captivité. |
Type |
Constricteur |
Tempérament |
C'est un serpent calme. Les bébés et les spécimens nés dans la nature ont parfois tendance à mordre, cependant ils se calment très rapidement. Les adultes sont généralement très faciles à prendre. C'est un serpent de débutant par excellence. Facile à garder en captivité, à nourrir et à reproduire. Il est aussi facile à garder qu'un corn snake, sauf qu'il est moins commun et plus difficile à trouver sur le marché. |
Vie en captivité |
Le serpent des maison Africain est un serpent des plus facile à garder en captivité. Il a quand même des besoin qu'il faut respecter. On doit lui fournir un terrarium d'environs 25 gallons, quoiqu'un mâle (plus petit) pourrait bien vivre dans une 20 gallons. Il doit avoir deux cachettes, une au point chaud et une au point froid. Il doit avoir des branches pour grimper, des roches pour se frotter le museau lors de la mue et un plat d'eau dans lequel il pourra se baigner. Ce plat d'eau doit être changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. Le substrat peut être du tapis gazon, ou du papier, en autant qu'il n'ait pas de risque d'être ingéré. Pour les African house snake, il est fortement conseillé de les nourrir seul dans un bac en plastique sans aucun substrat, car comme ils sont très voraces, ils ont plus de risque d'avaler du substrat. On doit lui mettre un coussin chauffant à une extrémité du terrarium pour ainsi créer un point chaud et un point froid. Ce coussin doit chauffer 24/24 heures pour assurer une bonne digestion du serpent et pour éviter que la température ne chute trop radicalement la nuit. Une lampe chauffante peut également être utilisé, cette lampe est fermée la nuit et donc reproduit mieux les conditions dans la nature. La lampe UV n'est pas obligatoire, mais pas nuisible non plus. Il est conseillé de ne pas mettre deux African house snake ensemble dans le même terrarium. Il ne faut jamais mettre deux mâles ensemble. Quoiqu'il n'est pas non plus conseillé de mettre un couple constamment ensemble. Ce n'est pas à cause que ça diminue les chance de reproduction (comme la majorité des autres espèces) mais plutôt que les serpents des maisons Africain sont toujours en train de se reproduire et ça épuise la femelle. De plus, ces serpents peuvent se manger entre eux, car souvent ils ont un énorme appétit et lorsqu'il ont finit leur proie, il s'attaque à celle de l'autre serpent. Donc, si vous mettez deux femelles ensemble séparez-les le temps de les nourrir. |
Température |
|
Point chaud |
29°C à 32°C |
Point froid |
25°C à 27°C |
De nuit |
21°C à 24°C |
Hygrométrie |
De 40% à 50%. Le terrarium doit contenir un bol d'eau assez grand pour qu'il puisse s'immerger complètement. Le bol d'eau doit être changé régulièrement. Les vaporisations ne sont pas nécessaires, vu le taux d'humidité relativement bas. |
Cribo à queue noire
Les cribos sont des serpents encore peu connus des amateurs de reptiles. Il s'agit par contre d'une espèce fort intéressante qui gagnerait à être mieux connue. Ce sont de grosses couleuvres actives ayant la réputation d'être parmi les serpents les plus « intelligents ».
Il est important de choisir un spécimen né en captivité, ou importé depuis longtemps et bien adapté. Si vous optez pour un spécimen frais importé, il sera important de faire affaire avec un vétérinaire compétant en reptiles pour vous prescrire de bonnes drogues (pour les traitements antiparasitaires entre autres) car les Drymarchons sont des serpents sensibles à certaines médications.
Plusieurs espèces peuvent se trouver occasionnellement sur le marcher comme par exemple le Cribo à queue jaune et le serpent Indigo. Le Cribo à queue jaune est la plus grande espèce de Drymarchon, elle peut dépasser les 3 mètres, tandis que le serpent Indigo est une espèce assez rare, très dispendieuse et particulièrement intéressante. Par contre, l'espèce la plus commune sur le marché est le Cribo à queue noire, quoique cette espèce demeure tout de même assez rare. C'est de cette espèce qu'il sera question ici, quoique les autres espèces se gardent sensiblement de la même façon.
Espèce |
Drymarchon melanurus melanurus |
Autre appellation |
Black-tailed Cribo Snake, Central American Indigo Snake |
Habitat naturel |
Terrestres et crépusculaire, il s'agit d'un serpent très actif et très éveillé. Il passera une grande partie de son temps en nature sous les souches et les feuilles mortes. |
Taille |
Entre 1.5 m et 2.2 mètres |
Reproduction |
Ovipare. Il ne s'agit pas d'une espèce réputée pour être facile à reproduire. |
Saison des amours |
Automne |
Nombre de petits |
8 à 12 en moyenne, mais peut aller jusqu'à une quinzaine d'oufs. |
Gestation |
- De l'accouplement à la ponte des oufs : 5-6 mois |
Répartition géographique |
Sud du Mexique et Amérique centrale |
Régime alimentaire |
C'est un serpent qui se nourrit essentiellement de rongeurs et de reptiles (lézards et serpents) en nature. En captivité, ils acceptent généralement bien les rongeurs. Les jeunes peuvent parfois être anorexiques, mais lorsqu'ils commencent à s'alimenter, ce sont généralement de vraies poubelles qui accepteront sans difficulté les proies mortes. Il peut être nécessaire de frotter des mues de lézards sur les proies pour inciter les plus récalcitrants à commencer à s'alimenter. Il ne faut pas rester surpris s'ils ne constrictent pas toujours leurs proies. En effet, les Drymarchon sont souvent réputés pour être des « mâchouilleurs » de proies. La morsure peut d'ailleurs s'avérer assez douloureuse due à ce réflexe. |
Espérance de vie |
15-20 ans |
Type |
Constricteur |
Tempérament |
Les jeunes cribos nés en captivité ont généralement un très bon tempérament. Ils sont des serpents très actifs et des plus plaisants à manipuler. Il en est par contre complètement différent pour les spécimens importés du milieu naturel à l'âge adulte qui ont la réputation d'être très agressifs. Comme ils se déplacent très rapidement, la manipulation au crochet peut être assez difficile. |
Vie en captivité |
Les spécimens nés en captivité, et qui s'alimentent déjà bien par eux-mêmes, sont des serpents relativement facile à garder. Nous pourrions les considérer comme des serpents pour terrariophile intermédiaire. Comme ce sont des serpents peu connus et peu populaires, les principaux importateurs de reptiles du Québec n'importent pratiquement plus de Cribos du milieu naturel. C'est une bonne chose, car les spécimens importés à l'âge adulte ou juvénile étaient difficiles à acclimater. Ils arrivaient souvent déshydratés et parasités. Les Cribos sont des serpents très actifs en terrarium. Ils ne sont pas des serpents de « Rubbermaid » (sauf pour les juvéniles). Un terrarium de 120X60X40 cm conviendra pour loger un adulte, tandis qu'un jeune pour être logé dans un aquarium standard de 15 gallons (60X30X30 cm). Bien qu'il puisse passer dans les branches occasionnellement, il reste principalement un serpent terrestre. La hauteur n'est donc pas particulièrement importante dans leur terrarium. Les Drymarchons sont des serpents qui ont un système digestif très rapide et très puissant. Ils ont la réputation d'être des serpents qui mangent une proie et qui en défèquent deux. Il est donc important de choisir un substrat facile à nettoyer et à désinfecter pour éviter la prolifération des bactéries. Sachant qu'ils sont très actifs, il est d'autant plus important de leur fournir un grand terrarium pour éviter qu'ils se traînent dans leurs excréments. Les Cribos sont des serpents assez nerveux (surtout les jeunes et les adultes importés), il est donc important de leur fournir des cachettes dans leur terrarium. Un gros bol d'eau est souvent apprécié, quoiqu'ils ne soient pas réputés pour être de gros baigneurs. Quoiqu'il en soit, le bol d'eau aidera à maintenir une certaine humidité dans l'intérieur du terrarium. Ce ne sont pas des serpents qui aiment la chaleur. Bien qu'ils proviennent de pays tropicaux d'Amérique Centrale, les Cribos vivent plutôt au sol, où l'air est un peu plus frais. Une cachette au point frais sera donc toujours appréciée. |
Température |
|
Point chaud |
29°C à 30°C |
Point froid |
22°C à 24°C |
De nuit |
22°C à 24°C |
Hygrométrie |
De 60 à 70%. On peut obtenir ce taux d'humidité en plaçant un gros bol d'eau et en vaporisant de façon occasionnelle le terrarium. |
PANTHEROPHIS OBSOLETA
généralités:
L'espèce Obsoleta comprend 5 sous-espèces:
-Elaphe obsoleta obsoleta
-Elaphe obsoleta spiloides
-Elaphe obsoleta quadrivitatta
-Elaphe obsoleta lindheimeiri
-Elaphe obsoleta rossaleni
Néanmoins la taxonomie actuelle sur cette espèce a été revue récemment ce qui implique que Elaphe obsoleta a été rattaché au genre Pantherophis qui comprend entre autres Pantherophis guttatus
l'une des couleuvres les mieux connues et les plus élevées en terrariophilie
aire de répartition/biotope:
On rencontre cette espèce principalement à L'Est et au Sud des Etats-Unis,mais aussi au Nord des USA voire au Canada(Elaphe obsoleta obsoleta).Cette espèce est souvent observés dans les fôréts de
feuillus.Néanmoins Elaphe obsoleta quadrivitta et rossaleni vivent également dans les les pineraies de plaines ainsi que dans les mangroves et les marécages.En ce qui concerne Elaphe obsoleta
lindheimeri,elle peuple un environnement beaucoup plus sec.
Morphologie et biologie:
Il s'agit d'une espèce ressemblant beaucoup à l'Elaphe guttata par ses couleurs mais aussi par son comportement bien qu'elle soit beaucoup plus arboricole que cette derniére(elle grimpe avec
facilité dans les arbres pour capturer des oiseaux ainsi que des écureuils).Elle possède une livrée plus ou moins colorée suivant les sous-espèces avec un marquage plus sombre le long du
corps.C'est l'un des plus grands serpents d'Amérique du Nord,elle peut mesurer jusqu'à 2m50 bien que la taille moyenne se situe aux alentours de 1m50.Elle est par ailleurs essentiellement
nocturne.D'autres part on commence à trouver dans le commerce animalier,de nombreuses variétés de couleurs de cette espèce,que les spécialistes du domaine appellent phases.Parmis ces phases,on
rencontre la forme albinos ainsi que la forme leucistic qui a la particularité d'être blanche aux yeux bleus.Certains éléveurs n'hésitent pas à faire hybrider cette espèce avec sa cousine
guttata,pratiques qui rappellons-le est plus que douteuse et peut appauvrir les lignées des deux espèces.
Maintenance en captivité:
aménagement du terrarium :
Etant donné sa grande taille,on logera cette espèce dans un terrarium relativement vaste(120X50X70 cm).Le terrarium sera à l'épreuve des évasions et comportera impérativement une serrure.C'est un
serpent trés vif qui est un véritable expert en évasion.Le terrarium sera décoré de branches,de feuillages(artificiel) et devra offrir de nombreuses cachettes(au moins deux,une en point chaud et
une en point frais).Quant au substrat,on optera soit pour des copeaux de bois ou du paillis de chanvres.
les températures optimales du terrarium se situeront entre 24-29°C durant la journée pour 20-22°C.Afin d'atteindre ces valeurs,vous pourrez optez soit pour une lampe,un cable,un tapis
chauffant,une lampe céramique mais néanmoins l'ensemble de ces instruments de chauffage devront être thermostatés afin d'éviter que les températures soient aléatoires.Etant donné que cette espèce
est nocturne,tout forme d'éclairage est totalement superflue.Néanmoins si la piéce dans laquelle se trouve le terrarium est beaucoup trop sombre,il possible d'éclairer le terrarium avec un simple
néon pendant 12 heures par jour.Tout type d'éclairage UVA-UVB est à proscire car ils finissent par provoquer des conjonctivites qui endommagent les yeux du serpent.
Enfin un grand bac d'eau permettant au serpent d'y pénétrer entiérement sera placé dans le terrarium en zone fraîche.Le taux hygrométrique oscillera entre 40 et 60%.Il n'est absolument pas
nécessaire d'humidifier à outrance le terrarium.
comportement:
Elaphe obsoleta souffre d'une mauvaise réputation en terrariophilie en raison de son sale caractére,ce qui fait que sa cousine guttata est souvent préférée à cette derniére.Néanmoins cette
réputation est à la fois fondée et infondée.Elle est fondée dans la mesure ou à l'origine l'ensemble des spécimens vendus étaient prélevés.Mais ceci n'est plus le cas aujourd'hui puisque que de
nombreux éleveurs sont parvenus à faire reproduire cette espèce,ce qui implique que les spécimens vendus sont de plus en plus dociles et supportent mieux la captivité.Néanmoins certains
comportements farouches persistent notamment chez les juvéniles.Dans ce cas là,il ne faut absolument pas s'inquiéter il s'agit de réaction défensive face aux intrus les premiers temps.Au fur et à
mesure de leurs croissances et de manipulations(une fois par semaine),ils finissent par se calmer.Il est important également de noter que ce n'est pas un serpent ophiophage,en effet il est tout à
fait possible de loger cette espèce en couple et en petit groupe,néanmoins il est impératif de séparer les individus au moment du nourrisage afin d'éviter tout cannibalisme.
Alimentation:
Dans la nature,cette espèce se nourrit principalement de gros rongeurs tels que les rats ainsi que les écureuils, D'oiseaux et parfois même de batraciens et de lézards.
En captivité on essaiera de se rapprocher cette alimentation:
-Les juvéniles jusqu'à 6 mois seront nourris au souriceaux voire aux blanchons tous les 3 jours
-Les subadultes (6-12 mois) mangeront des jeunes souris et des jeunes rats au rhythme d'une fois par semaine.
-Les spécimens adultes quand à eux consommeront des rats au même rhythme que les subadultes
Les proies sont aussi bien acceptées mortes que vivantes.Ce serpent a en général un trés gros appêtit,néanmoins on fera attention de ne pas surnourrir.
reproduction:
Afin de se reproduire,cette Elaphe nécessite une période de repos de 2-3 mois à 10-12°C.Au réveil,mâle et femelle sont mis ensemble.La femelle pondra par la suite entre 5 et 30 oeufs qui seront
transférés ensuite vers l'incubateur(sans les retourner) et mis à incuber entre 27-29°C pendant 50 à 65 jours.A la naissance,les bébés seront élevés individuellement dans des boîtes en plastiques
aérées ou des petits terrariums de 30X20X20 cm.Ces terrariums auront les mêmes paramétres que ceux de leurs parents
PANTHEROPHIS EMORYI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embranchement Vertebrata
Classe Reptilia
Ordre Squamata
Sous-ordre Serpentes
Infra-ordre Alethinophidia
Famille Colubridae
Genre Pantherophis
Espèce emoryi
Nom scientifique Pantherophis emoryi
Nom commun anglais Great plains rat snake
Nom commun français serpent ratier des plaines, serpent des prairies
Sous-espèces aucune connue actuellement
Elle a très longtemps été considérée comme une sous-espèce d'Elaphe guttata, ce qui a amené de nombreuses confusions entre les deux et une hybridation fréquente (pour trouver de
nouvelles phases, c'est entre autres comme ça qu'on a fait des creamsicle).
Elle a été décrite pour la première fois par BAIRD & GIRARD en 1853. Elle est désormais une espèce à part entière, le Pantherophis emoryi (POTTS et COLLINS, 2005).
Son nom est un hommage au Brigadier Général William Hemsley Emory, qui supervisait en 1852 l'équipe de recherche qui collecta quelques spécimens por le Smithsonian Institute.
LEGISLATION
CITES Non
CDC Non si moins de 25 individus adultes
Autre Pas de législation particulière
GENERALITES
Longévité moyenne
environ 15 à 20 ans
Taille adulte
en moyenne 1m20 à 1m40, à noter il en existe une localité plus petite, l'intermontana,dont les plus grands spécimens atteignent à peine 1m (moyenne à 70 à 80cm pour un adulte)
Maturité
atteinte à 18 mois, mais risque de rétention d'oeufs si repro trop précoce. Il est conseillé d'attendre les 3 ans de la femelle avant de la faire reproduire.
Mode de reproduction
ovipare, la femelle pond en général de 10 à 20 oeufs (jusqu'à 25)
Dentition
aglyphe
Venin
aucun
DESCRIPTION
Leur morphologie ressemble beaucoup aux gutts, mais leurs couleurs sint très différentes. Le fond est généralement gris à maronâtre, avec des tâches dorsales qui peuvent tirer sur le vert foncé
sur le premier tiers du corps, ou sur un gris plus foncé voire marron foncé. Les motifs de la tête sont les mêmes que ceux des gutts. Leurs tâches sont cependant plus petites, voire parfois
forment des bandes sur le dos et des tâches plus chaotiques sur les flancs.
Ils sont tout de même plus massifs que les gutts à taille adulte, et les juvéniles naissent un peu plus grands (et avec un caractère bien affirmé).
A noter qu'apparemment (à confirmer), la forme nominale est plus proche visuellement des tâches des gutts que l'intermontana.
Niveau comportement, la seule chose que je peux dire pour l'instant est qu'elles sont très actives le soir et pas du tout timides (à découvert dans le terra, et ce même si on est à côté, alors
qu'elles viennent d'arriver).
SITUATION A L'ETAT SAUVAGE
Pays d'origine
les deux tiers Est des USA (du New-Jersey, Nebraska et Colorado au Sud du Texas), ainsi que le nord du Mexique
Biotope
Principalement plaines et prairies herbeuses ou bordures de forêt, mais on peut aussi les trouver dans des zones plus arides voire rocailleuses
Mode de vie
plutôt terrestre et crépusculaire, voire nocturne
Nourriture naturelle
elle se nourrit principalement de rongeurs, mais peut aussi se nourrir de poulets, grenouilles et lézards
Répartition par ssp :
Il n'y a aucune ssp mais une localité est reconnue comme plus petite que la forme nominale. Il s'agit de l'"intermontana", qui vient des montagnes.
MAINTENANCE EN CAPTIVITE
Assez bizarrement (ou pas, vu le succès des gutts qui sont très proches), cette couleuvre est une des oubliées de la terrario. Sa morphologie est très proche de celle des gutts, ses couleurs sont
différentes, l'intermontana présente l'avantage de rester plus petite que les gutts, elle n'est pas ophiophage. Et pourtant, il semblerait qu'on ne retienne de cette espèce que l'hybridation
faite avec les gutts pour créer de nouvelles phases.
C'est dommage car cette espèce est facile à vivre et très simple de maintenance, elle mériterait d'être bien plus reconnue. Elle ressemble certes beaucoup à la gutt, mais elle en est en même
temps totalement différente.
Terrarium
Selon la localité, on adaptera la taille du terrarium. La forme nominale sera sans soucis logée dans un terrarium de 70*60 ou 80*50 de base. Pour les intermontana qui sont plus petites, un terra
de 60*45 suffira pour un couple adulte. Cette espèce n'est pas ophiophage et cohabite sans soucis, si on respecte les règles élémentaires.
Substrat
J'utilise des éclats de hêtre et de la litière de chanvre. Ils ont comme avantage d'être des substrats naturels, dans lesquels les serpents peuvent s'enfouir s'ils le souhaitent, et d'être
d'entretien facile. Comme je nourris systématiquement à l'extérieur du terra, je ne prends aucun risque d'ingestion accidentelle de copeaux.
Décor
très certainement petites branches et feuilles mortes désinfectées pour faire comme un sol de sous-bois avec des cachettes naturelles
Températures et hygrométrie
Cette espèce partage le territoire des gutts, on les maintiens donc dans les mêmes conditions : une température diurne de 24 à 25°, avec un point chaud à 27-28° au printemps et en automne, et
allant jusqu'à 30-31° en été. La nuit, on baisse à 20 à 22° environ.
L'hygrométrie se fait naturellement via un point d'eau placé au point chaud, au-dessus du chauffage, récipient assez grand pour que le serpent s'immerge totalement en cas de besoin. Cette espèce
a besoin d'une hygrométrie comparable à nos climats, entre 40 et 50%.
Nourriture
Rongeurs décongelés présentés au rythme d'une proie tous les 10 à 12 jours (une par semaine pour les juvéniles).
Nourrissage à l'extérieur du terra dans une faunabox, pour éviter les risques d'occlusion suite à ingestion du substrat.
HIVERNATION
De la même manière que les gutts : on fait progressivement baisser la température pour atteindre environ 10° pendant 2 à 3 mois. Ensuite on les réveille progressivement.
Attention : il ne faut jamais faire hiberner un serpent sans être sûr que son tube digestif est vide, et on leur mettra un bac d'eau plus petit pour éviter qu'il ne s'immerge et n'attrape une
pneumonie.
REPRODUCTION
De la même manière que les gutts : on nourrira bien les femelles au réveil d'hibernation jusqu'à leur mue d'ovulation, ensuite on introduira le mâle pendant environ 1 semaine si la femelle est
réceptive (elle lèvera la queue pour permettre l'accouplement), sinon on l'enlève et on ré-essaiera plus tard. A priori les accouplements des emoryi, comme ceux des gutts, sont plus
"doux" que certaines espèces (pas de grosse morsure...).
Après 50 à 60 jours, la femelle pondra de 10 à 20 oeufs environ. Elle refera une mue juste après la ponte, celle-ci correspond à la deuxième ovulation. Qu'on les remette ou pas
avec le mâle, dans 8 cas sur 10 la femelle va faire une deuxième ponte. Si on ne l'a pas remise avec le mâle, cette deuxième ponte sera rarement fertile ou viable.
A noter, les oeufs de la forme nominale seraient plus gros que ceux des gutts et les juvéniles sont également plus grands apparemment.
Les oeufs seront incubés comme ceux des gutts, à environ 28° avec une humidité de 80% au moins, dans une boite fermée sur de la vermiculite humide, pendant 55 à 61 jours. On séparera ensuite les
juvéniles pour les placer dans des petites boites de croissance, au choix sur du sopalin ou sur des copeaux. On commencera à leur proposer des proies après leur première mue.
ELAPHE SCHRENCKI
nom commun :
description :
Elaphe schrencki est une couleuvre massive, mesurant 150 à 180 cm adulte. La section de corps est cependant plus elliptique que pour
les autres colubridés d'élevage de même corpulence (P. obsoletus ou O. taeniurus par exemple).
formule d'ecaille :
disribution geographique :
E. schrenki occupe l'est de la Sibérie, à travers les vallées du fleuve Amour et des rivières Songhua et Ussuri, ainsi que les îlots de la baie de Saliou Petra Velikogo, face à
Primorskiy (Russie). Il semblerait que certaines zones puissent être propices à l'hybridation naturelle avec E. anomala, mais cela n'a pas été établi clairement.
statut de conservation :
E. schrencki ne bénéficie d'aucun statut de conservation. Son élevage en France est libre dans le cadre d'un élevage d'agrément, sauf si l'effectif dépasse 25
spécimens. La grande majorité des spécimens disponibles est issue de naissances captives.
Terrarium
Reproduction
Le mâle conserve son appétit pendant la période de reproduction, contrairement à d'autres colubridés apparentés (Pantherophis, Lampropeltis, Zamenis, par exemple).
PANTHEROPHIS BAIRDI
nom commun
description :
Pantherophis bairdi est une couleuvre musclée et élancée, assez semblable en corpulence à Pantherophis obsoletus. Sa taille
adulte varie de 120 à 160 cm.
formule d'ecaille :
disribution geographique
P. bairdi occupe une zone bordée au nord par les plateaux Edwards et le fleuve Colorado (Texas) et s'étendant au sud jusqu'aux provinces mexicaines du Nuevo Leon et de Tamaulipas.
Cette espèce a des moeurs très discrètes, et les observations sont rares.
statut de concervation
P. bairdi ne bénéficie d'aucun statut de conservation. Son élevage en France est libre dans le cadre d'un élevage d'agrément, sauf si l'effectif dépasse 25 spécimens. La grande
majorité des spécimens disponibles est issue de naissances captives.
elevage
Terrarium
Alimentation
ELAPHE DIONE
nom commun
description
Elaphe dione est une couleuvre petite à moyenne, de constitution robuste. La taille adulte est en moyenne de 70 à 80 cm, parfois jusqu'à 120 cm. Les femelles
sont plus grandes et robustes que les mâles. La tête est élancée, peu distincte du cou. Le rostre est arrondi.
formule d'écaille :
.
distribution geographique
E. dione a l'aire de répartition la plus vaste des Elaphe. On peut rencontrer ce serpent de le Mer Noire à la Corée du Sud.
statu de conservation
E. dione est une couleuvre commune sur son aire de répartition. Elle ne bénéficie d'aucun statut de conservation particulier. Son élevage en France est libre
dans le cadre d'un élevage d'agrément, sauf si l'effectif détenu excède 25 spécimen
comportement en captivite
En terrarium cette couleuvre est très alerte et confiante. Elle est attentive à tout ce qui passe devant son champ de vision, et n'hésite pas à venir voir le soigneur dès l'ouverture du
terrarium. Elle reste généralement calme pendant les manipulations, et ne mord que très rarement. Les juvéniles vident souvent le contenu de leur glandes cloaquales quand ils sont saisis,
mais abandonnent assez rapidement ce comportement. Son activité est principalement diurne.
elevage
Terrarium
Alimentation
Reproduction
ELAPHE BIMACULATA
nom commun
description
Elaphe bimaculata est une couleuvre petite à moyenne, élancée. La taille adulte est de 60 à 80 cm, exceptionnellement jusqu'à 120 cm. Les femelles sont
nettement plus grandes et plus robustes que les mâles.
formule d'écaille :
distribution geographique
La répartition d'E. bimaculata est limitée à la partie est de la Chine, au nord de la rivière Yangtze : dans la partie sud des provinces de Anhui, Hubei, Jiangsu et dans partie
nord des provinces de Jiangxi et Zhejiang. Les limites de sa distribution ne sont pas connues avec exactitude du fait des possibles confusions avec E. dione.
.
statutde conservation
E. bimaculata ne bénéficie d'aucun statut de conservation. Son élevage en France est libre dans le cadre d'un élevage d'agrément, sauf si l'effectif dépasse 25 spécimens.
comportement en captivité
Cette couleuvre est très discrète et timide. En présence du soigneur elle se tient généralement sous une cachette, et se débat vigoureusement lorsqu'elle est saisie. Les morsures sont
rares, mais il est très courant qu'elle vide le contenu nauséabond de ses glandes cloaquales comme moyen de défense. Contrairement à la majorité de serpents communs en terrarium, E.
bimaculata s'alimente mieux lorsqu'elle est maintenue au sein d'un petit groupe. Son activité est principalement diurne.
elevage
Terrarium
Alimentation
Reproduction
PANTHEROPHIS VULPINA
nom commun
description
Pantherophis vulpinus est une couleuvre massive et relativement longue. La taille adulte se situe entre 100 et 140 cm, rarement plus. Les mâles sont généralement légèrement plus
grand que les femelles.
formule d'écaille :
- Postoculaires : 2.
distribution geographique
P. vulpinus occupe une plus grande aire de répartition que P. gloydi. Cette aire s'étend au nord des rives sud du lac Supérieur, au sud au point de jonction du Missouri
et du Mississipi, à l'est sur la bordure ouest du lac Michigan et jusqu'à l'ouest aux lacs Bass et Maxinkuchee (Nord-Est de l'Indiana).
Cette espèce est très adaptative. Elle occupe les prairies ouvertes, les lisières de forêts, les milieux humides. Elle est fréquente en zone cultivée.
statut de conservation
P. vulpinus ne bénéficie d'aucun statut de conservation au niveau international. Son élevage en France est libre dans le cadre d'un élevage d'agrément, sauf si l'effectif dépasse
25 spécimens. La grande majorité des spécimens disponibles est désormais issue de naissances captives. Les spécimens sauvages sont souvent lourdement parasités et s'alimentent mal en
captivité.
elevage
Terrarium
Alimentation
Reproduction
zamenis longissima
nom commun
description
Zamenis longissiumus est une couleuvre élancée, moyenne à grande. La taille adulte est comprise entre 90 et 140 cm, des spécimens de plus de 2 mètres ont
été observés. Les mâles sont plus grands que les femelles.
formule d'écaille :
distribution geographique
L'habitat naturel est assez varié et dépend de la localité où a été faite l'observation. Cette espèce est très discrète et assez difficile à localiser. Globalement elle apprécie les
biotopes au climat méditerranéen ou sub-méditerranéen : espaces rocheux ensoleillés, à végétation de faible taille, rives exposées etc. Il est courant de retrouver cette couleuvre dans
les zones cultivées, les jardins et même dans les celliers ou les abris de jardin. Elle grimpe très facilement grâce à une écaillure ventrale carênée, et peut ainsi être observée dans
les arbres à 4 ou 5 mètres de hauteur.
statut de conservation
Z. longissimus est protégée en France (arrêté du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire et les
modalités de leur protection). La capture, la détention, le transport et le commerce des spécimens sauvages, en France et dans les autres états membre de l'Union Européenne, sont
strictement interdits. La détention est autorisée pour les spécimens d'origine captive, à condition que l'éleveur soit détenteur d'un certificat de capacité et d'une autorisation
d'ouverture d'établissement, et que les spécimens soient marqués conformément à la règlementation (puçage).
elevage
Terrarium
Alimentation
Reproduction
mythes et legendes
Il est difficile de parler de la couleuvre d'Esculape sans faire une petite incursion parmi les mythes et légendes la concernant.
Le mythe d'Esculape (Asclépios)
Le bâton d'Esculape est le symbole mondialement connu de la médecine et de la pharmacie. Le caducée d'Asclépios est entouré d'un serpent : la couleuvre d'Esculape. Le symbole provient
de Grèce antique, aux alentour de 290 av. J.C. par Asclépios, fils d'Appolon et dieu de la médecine. La légende raconte qu'il portait un bâton entouré d'un serpent, celui-ci pouvant
lècher les blessures et les guérir, et qu'Asclépios pouvait prendre l'apparence d'un serpent. Du temps de l'empereur romain Tibère, la couleuvre d'Esculape est transportée par les
légionnaires romains car ce serpent avait la réputation de pouvoir les protéger des blessures et de la pestilence. Il est ainsi dit que la couleuvre d'Esculape a été amenée dans
diverses régions hors de son territoire naturel, dont la région de Schlangenbad en Allemagne, où elle forme à l'heure actuelle une population relictuelle.
Le caducée d'Hermès
Le caducée d'Hermès a lui aussi une origine dans le grèce antique. Hermès, dieu du commerce et messager des dieux, obtient de son demi-frère Apollon sa baguette d'or. Un jour qu'il
marchait sur le mont Cithaeron, Hermès trouva deux serpents se combattant, enroulés l'un autour de l'autre. Il interposa sa baguette autour de laquelle les deux protagonistes
s'enroulèrent et s'immobilisèrent, formant le caducée. Ce caducée devint ainsi le symbole de la paix, de l'amitié et de l'équilibre cosmique par l'équilibre des opposés.
La procession de Cucullo (Italie)
Bien qu'il y ait d'autres processions de serpents en Italie, c'est celle de Cucullo qui reste la plus célèbre. Cette procession a lieu chaque premier jeudi du mois de Mai, en l'honneur
de Saint Dominique, saint patron des maux de dents, de la rage et des morsures de serpents. Une statue de Saint Dominique est portée à travers la ville, recouverte de serpents dont
notre fameuse couleuvre d'Esculape.
ZAMENIS PERSICUS
nom commun
description
La couleuvre persane est un serpent fin et élancé, de taille moyenne (70 à 90 cm en moyenne, plus rarement jusqu'à 120 cm). On distingue deux formes distinctes
liées à la coloration.
formule d'écaille :
.
distribution geographique
Son aire de répartition est relativement réduite, bordant la mer Caspienne au sud-est de l'Azerbaïdjan (Monts Talysh) et au nord de l'Iran sur les versants des Monts Elbourz. On
retrouve cette espèce entre 500 et 1500 m d'altitude, dans des biotopes proches de ceux qu'affectionne la couleuvre d'Esculape (Zamenis longissimus) : forêts de feuillus
légèrement humide et zones buissonneuses denses, clairières et prairies, et fréquemment à proximité de zones habitées (jardins, parfois à l'intérieur même des maisons).
statut de conservation
Z. persicus ne bénéficie d'aucun statut de conservation. Son élevage en France est libre dans le cadre d'un élevage d'agrément, sauf si l'effectif dépasse 25 spécimens.
elevage
Terrarium
Alimentation
Reproduction
FR : Couleuvre de l'Amour.
ENG : Amur Ratsnake.
Sous-espèce : aucune. Elaphe anomala était anciemment considérée comme une sous-espèce de l'E. schrencki.
La coloration adulte est composée d'une couleur de fond noir irisé, parfois brun (semblable à E. anomala) marquée de bandes transversales brunes à grisâtres ou beige à jaune clair
voire jaune poussin. Les écailles labiales sont claires, généralement de la couleurs des bandes ou plus claires.
Les juvéniles ont une coloration distincte. La couleur de fond est marron plus ou moins foncé, marquée de bandes transversales plus claires, beige à grisâtres, et bordées d'une couleur plus
sombre. La tête est ornée d'un motif en V bien visible. Le changement de coloration intervient peu à peu à partir du 12e à 18e mois.
- Postoculaires : 2.
- Temporales : 2+3, 2+4 ou 1+3.
- Supralabiales : 7 à 8. La 3e et 4e ou 4e et 5e en contact avec l'oeil.
- Suboculaire : 1 petite, sous la préoculaire.
- Infralabiales : 9 à 11.
- Dorsales : 21 à 23 à mi-corps. Les écailles sont lisses sur les flancs et carênées sur le dos.
- Ventrales : 200 à 236.
- sous-caudales : 55 à 78.
- Ecaille anale divisée .
Cette couleuvre robuste a besoin d'espace. Un terrarium de 100x50x50 cm me semble une bonne dimension pour un spécimen adulte, un couple aura besoin de 120x50x50 cm minimum. Le chauffage est
modéré pour atteindre 24 à 28 voire 30°C le jour, il est coupé de nuit pour permettre une baisse de température jusqu'à 18-20°C. L'éclairage est fourni par un tube blanc classique, ou par la
lumière naturelle si celle-ci est suffisante, pendant 10 à 14 heures par jour.
Le substrat reste sec. On peut utiliser des éclats de bois blancs ou d'écorce de pin, du paillis de chanvre ou lin, des copeaux ou même du papier journal. Les selles ne sont pas liquides comme
cela est souvent reporté dans les fiches d'élevage, mais elles sont abondantes : le substrat doit être absorbant ou être changé très régulièrement. L'abreuvoir doit être suffisamment grand pour
que les serpents puissent s'y baigner, ce qu'il font souvent en été. De brèves pulvérisations d'eau tièdes peuvent être réalisées de temps en temps pendant la période d'activité.
E. schrencki est une couleuvre très active en journée : le décor devra en tenir compte car elle bousculera tout ce qu'on mettra dans le terrarium. De fortes branches, bien calées, sont
très appréciées par cette espèce qui y passera parfois de longs moments. Des cachettes seront placées en partie chauffée comme en partie non chauffée.
La couleuvre de l'Amour est un mangeur insatiable en captivité, peu exigeante sur son alimentation : souris, jeunes rats, oiseaux et leurs oeufs, lapereaux etc. Il faut dès lors veiller à ne
pas la suralimenter afin d'éviter un surpoids néfaste à sa durée de vie et à sa reproduction. Un repas de taille adaptée tous les 7 à 10 jours convient généralement, les femelles en gestation
mangeront plus fréquemment mais des proies préférentiellement plus petites.
La reproduction d'E. schrencki est courante et ne présente aucune difficulté. Une période de repos annuelle est cependant une des condtions de cette réussite : les résultats sont
décevants en terme de fécondité voire inexistants lorsque ce repos n'a pas lieu.
La période "de repos" est une période plus fraîche de 2 mois au minimum, qui a lieu en fonction des possibilités de l'élevage et du climat extérieur, généralement entre novembre et février. La
température est graduellement abaissée jusqu'à des valeurs comprises entre 10 et 15°C, l'éclairage est réduit au minimum (pas d'éclairage artificiel).
Les E. schrencki muent généralement rapidement après ce repos, entre 10 et 20 jours. Les accouplements débutent après la mue, surtout celle de la femelle. De façon générale on
introduit la femelle dans le terrarium du mâle. Lorsque le mâle est introduit dans le terrarium d'une ou plusieurs femelles, il commence par se frotter vigoureusement au décor comme s'il
voulait se défaire de son exuvie ; peut-être cherche-t-il à "marquer" directement ce nouveau territoire en percevant la présence des femelles.
L'accouplement peut être assez énergique : le mâle poursuit la femelle en cherchant à la maintenir au sol, parfois en la mordant (voir photo). Lorsque la femelle est consentante elle soulève la
queue pour permettre la copulation. Celle-ci dure entre 20 minutes et plus de 2 heures.
La période de gestation est courte, environ 1 mois. La femelle mue 10 à 15 jours avant la ponte : la boite de ponte doit être disponble à partir de ce moment.. La ponte est composée de 6 à 12
oeufs assez gros (55 x 25 mm, 25 g en moyenne). L'incubation, dans les conditions standards (27-28°C, 80 à 90% d'humidité relative), se déroule sur 50 à 55 jours, parfois moins (minimum : 35
jours, à 30°C).
Les juvéniles mesurent 30 à 35 cm et pèsent 15 à 20 g à la naissance, ils sont capables d'ingérer des blanchons à la suite de leur première mue. Leur croissance est rapide, et la maturité
sexuelle est atteinte entre la seconde et la troisième année de leur vie (parfois plus tôt, mais cela comporte un risque concret pour les femelles trop jeunes).
FR : Serpent ratier de Baird.
ENG : Baird's Ratsnake, Texas Silver Ratsnake.
Sous-espèce : aucune. P. bairdi était anciennement considéré comme une sous-espèce de P. obsoletus.
La coloration des adultes est assez variable et difficile à décrire. La tête est grise à gris-violet, avec les labiales plus claires tirant sur le jaune. La couleur du corps est jaunâtre sur
le premier tiers, et devient de plus en plus grise vers la queue, prenant des reflets métalliques. La peau intersticielle et le bord des écailles dorsales sont jaunes vers la tête et passent
à un orange vif voire à orange-violet en progressant vers l'extrémité du serpent. Le corps est parcouru de 4 lignes plus foncées, les 2 lignes des flancs étant souvent indisctinctes. Ces
lignes sont plus marquées sur les spécimens mexicains que sur les spécimens texans. Pour certains spécimens mexicains la tête est uniformément grise, contrastant avec le corps d'un jaune pâle
sur le premier tiers du coprs. Ce jaune devient gris à gris-brunâtre vers la queue.
Les juvéniles ont un patron de coloration différent. La couleur de fond est gris clair ou foncé uniforme, marquée de taches transversales brunes sur le corps et formant un motif en échelle
avec les lignes latérales. La tête est ornée d'une ligne de même couleur reliant les yeux, de petites taches ou mouchetures sur les écailles pariétales et d'une bande partant de l'arrière de
l'oeil pour rejoindre la commissure de la gueule.
- Postoculaires : 2 parfois 3.
- Temporales : 2+3, 3+3 ou 2+4.
- Supralabiales : 8 à 9, très rarement 10. La 4e et 5e ou 5e et 6e en contact avec l'oeil.
- Préoculaire : 1.
- Suboculaire : aucune.
- Infralabiales : 12 à 16.
- Dorsales : 27 (rarement 29) à mi-corps. Les écailles sont faiblement carênées sur la partie postérieure.
- Ventrales : 234 à 264.
- sous-caudales : 81 à 105.
- Ecaille anale divisée .
.
P. bairdi s'éleve d'une façon identique aux très connues P. guttatus et P. obsoletus. Un terrarium de 80x50x50 cm peut convenir à un spécimen, pour un couple il
vaut mieux prévoir 100x50x50 cm. La température est maintenue entre 24 et 30°C pendant la journée, et diminuée la nuit jusqu'à atteindre la température ambiante (18 à 20°C). L'éclairage est
assuré par un tube blanc ou par la lumière naturelle directe si elle est assez intense.
C'est une espèce semi-désertique et très timide. Le substrat doit donc rester sec et les cachettes doivent être suffisamment nombreuses et spacieuses. Des branches bien calées seront souvent
exploitées par ces habiles grimpeurs.
Cette espèce consomme naturellement des rongeurs, parfois des chauves-souris, des oiseaux et leurs oeufs. En captivité elle s'alimente sans difficultés de souris ou de jeunes rats.
Le cycle de reproduction en captivité est identique à celui de P. obsoletus. Un période de repos hivernale (10 à 15°C pendant 2 mois) est souhaitable mais pas indispensable à la
reproduction.
Les copulations ont généralement lieu au début ou au milieu du printemps. Les mâles mordent parfois la femelle pour l'immobiliser, et vont engager un "rituel de combat" avec chaque autre mâle
rencontré dans le terrarium, essayant de maintenir l'adversaire au sol. Le mâle dominé doit alors être retiré du terrarium, mais parfois la présence de plusieurs mâles stimule les
accouplements.
La gestation est comprise entre 40 et 50 jours. La ponte compte 4 à 12, rarement 15 oeufs, mesurant en moyenne 50 x 22 mm pour un poids de 20 g. L'incubation , dans les conditions
classiques (27-30°C), dure 55 à 75 jours, parfois plus de 80 jours.
Les juvéniles mesurent 30 à 35 cm à l'éclosion, et s'alimentent de souriceaux après leur première mue. Leur élevage est identique à celui des adultes, si ce n'est qu'il est préférable de les
placer dans de petits terrariums.
La maturité sexuelle peut être atteinte en 2 ans, mais il est conseillé d'attendre la troisième année avant de faire reproduire les femelles.
FR : Serpent ratier des steppes.
ENG : Steppe Ratsnake, Dione Ratsnake.
Sous-espèce : Aucune. Il existe cependant une grande variabilité de coloration au sein de l'espèce.
La coloration est aussi variable que leur aire de répartition est étendue ; la couleur de fond peut aller du gris et gris marron au jaunâtre, jaune ou même rougeâtre. Des taches ou des
lignes paires, généralement bordées de noir, forment le patron de coloration. Chaque flanc est aussi orné de taches plus petites. Le milieu du dos et les flancs présentent une ligne plus
claire, plus ou moins marquée selon les populations. Les motifs de taches sont parfois peu ou pas visbles.
La tête est ornée d'un dessin en forme de U ou de W qui s'étend vers le cou et peut toucher la première rangée de taches dorsales. Une bande de même couleur relie les yeux via les écailles
préfrontales, et continue derrière ceux-ci en bordant les supralabiales jusqu'à la commissure de la gueule. Les populations de Chine peuvent facilement être confondues avec Elaphe
bimaculata
- Postoculaires : 2 à 3.
- Temporales : 2+3 ou 2+4 (rarement 3+3 ou 3+4)
- Supralabiales : 8 (7 à 9). La 4e et 5e ou 5e et 6e en contact avec l'oeil.
- Suboculaire : 1 petite, sous la préoculaire. Dans de rares cas la préoculaire est absente.
- Infralabiales : 10 à 12.
- Dorsales : 23 à 27 à mi-corps. Les écailles sont faiblement carênées.
- Ventrales : 170 à 214.
- sous-caudales : 55 à 80.
- Ecaille anale divisée .
.
Au regard de son comportement E. dione est plus proche d'E. schrencki que d'E. bimaculata.
La taille modeste de cette couleuvre permet de l'héberger dans un terrarium de dimensions moyennes. Une enceinte de 60x40x40 cm (Longueur x largeur x hauteur) est suffisant pour héberger un
spécimen voire un couple dans de bonnes conditions.
Un chauffage modéré suffit pour obtenir 27 à 28 °C sur un tiers de la surface totale. Ce chauffage est coupé la nuit pour laisser la température descendre entre 17 et 20°C.
Le substrat restera sec. Il est possible d'utiliser avec succès des éclats de bois blancs non résineux (hêtre, peuplier), du paillis de lin ou de chanvre, des copeaux dépoussiérés pour
rongeurs, par exemple. Cette espèce aimant parfois fouiller le substrat, il est déconseillé d'utiliser du sable ou du gravier, abrasif et susceptible d'être ingéré.
Des cachettes sont disposées dans les zones chauffées et non chauffées. Idéalement une cachette en partie fraîche sera maintenue légèrement humide. Même si l'espèce grimpe rarement, quelques
branches lui permettront de s'adonner ocasionnellement à cette activité.
Un abreuvoir sera disposé dans la partie fraîche. E. dione ne se baigne que rarement, généralement lorsque la température excède 30°C.
Exemple de terrariums pour l'élevage d'E. dione
Dans son milieu naturel E. dione consomme principalement des rongeurs, des lézards, des oiseaux et leurs oeufs, plus rarement des grenouilles ou des serpents, voire des insectes. En
captivité les souris sont consommées sans difficultés, sinon avec empressement . E. dione est capable de maîtriser et d'avaler des proies assez larges (souris adultes), mais il est
conseillé de lui offrir des proies de taille adaptée, préférentiellement présentées mortes. On peut aussi lui proposer des oeufs (de perruches ou de cailles) de temps en temps. La coquille
est cassé par une torsion du cou ou en se frottant sur un élément du décor, mais n'est pas régurgitée comme c'est le cas des serpents mangeurs d'oeufs (Daypeltis sp.). Les femelles
consomment généralement plus de nourriture que les mâles.
Le serpent ratier des steppes est facile à reproduire en captivité. Une période de repos est fortement recommandée, même si certains éleveurs ont obtenu des pontes sans qu'aucune période
fraîche n'ait été mise en place.
La période "de repos" est une période plus fraîche de 2 mois au minimum, qui a lieu en fonction des possibilités de l'élevage et du climat extérieur, généralement entre novembre et février.
La température est graduellement abaissée jusqu'à des valeurs comprises entre 10 et 15°C, l'éclairage est réduit au minimum (pas d'éclairage artificiel).
Les animaux muent généralement 2 à 3 semaines après la fin de cette période, et s'accouplent à la suite. Ces accouplements se répètent pendant les semaines qui suivent. Lorsque les deux sexes
ne sont pas séparés les accouplements peuvent avoir lieu jusqu'en automne, mais dans la plupart de ces cas la ponte a lieu au printemps suivant. La durée de gestation est longue mais n'est
pas connue avec exactitude du fait des accouplement répétés.
La ponte compte 3 à 8 oeufs (en moyenne 6), de forme allongée quasi cylindrique. Les dimensions des oeufs dépendent de la taille de la femelle et varient de 50 à 80 mm de long pour 20 à 30 mm
de large. La masse des oeufs peut représenter jusqu'à un tiers de la masse de la femelle avant la ponte. L'incubation des oeufs est identique à celle d'autres colubridés d'élevage : 25 à
28 voire 30 °C et 80 à 90% d'humidité relative. Il est possible d'utiliser différents substrats d'incubation avec autant de réussite : vermiculite, tourbe, perlite, mousse naturelle, cubes de
mousse expansée etc.
E. dione est une espèce connue pour la courte durée d'incubation de ses oeufs. Celle-ci varie de 13 à 34 jours seulement en fonction de la température.
Les juvéniles mesurent 25 à 34 cm à l'éclosion pour un poids voisin de 12g. Il est intéressant de remarquer la taille et la corpulence des juvéniles de cette petite espèce par rapport à
d'autres espèces plus grandes comme Pantherophis guttatus.
L'élevage des juvéniles est identique à celui d'espèces de serpents ratiers. Un substrat maintenu légèrement humide sur
une petite zone aidera grandement les juvéniles sensibles à la déshydratation pendant leurs premières semaines de vie. L'alimentation, des foetus de souris proposés après la première mue, est
acceptée sans difficultés dans la grande majorité des cas.
Les jeunes bénéficieront d'une période de repos dès leur première année. La maturité sexuelle intervient à partir de la seconde année, parfois plus tôt : il est conseillé de
maintenir les femelles seules jusqu'à ce qu'elles atteignent une taille raisonnable pour la reproduction ( 75 cm et plus).
FR : Couleuvre léopard de Chine.
ENG : Twin Spotted Ratsnake
Sous-espèce : aucune.
La tête est fine, peu distincte du cou. Le rostre est arrondi et assez large. La coloration et les motifs sont très variables, il existe une forme tachetée (la plus courante) et une forme
lignée, ainsi que les intermédiaires entre ces deux formes où les bandes ne sont pas clairement définies. La couleur de fond varie du jaune au marron-beige clair, gris ou olive. Les taches
dorsales brunes à oranges bordées de noir forment deux rangées disctinctes ou se réunissent pour former un motif en forme de noeud-papillon ou de sablier. Chaque rangée de taches peut se
superposer à une ligne latérale plus sombre, parfois jusqu'à s'y fondre dans le cas des formes "lignées". Des ocelles plus petites ornent les flancs. Vers la queue les rangées de taches
fusionnent généralement en une ligne ininterrompue. La tête est ornée d'une motif en V caractéristique, s'étendant en bandes sur le cou pour rejoindre les premières rangées de taches
dorsales. Une bande de même couleur relie les yeux via les écailles préfrontales, une autre bande plus fine relie les narines. Une bande généralement plus foncée s'étend de l'oeil à la
commissure de la gueule.
E. bimaculata peut facilement être confondu avec E. dione et parfois avec Oocatochus (Anc. Elaphe) rufodorsatus. Cette dernière espèce a une tête
beaucoup plus courte et n'a pas la même alimentation ni le même mode de reproduction (espèce ovovivipare).
- Postoculaires : 2.
- Temporales : 2+2 ou 2+3.
- Supralabiales : 8 à 9 (rarement 10). La 4e et 5e sont en contact avec l'oeil.
- Suboculaire : 1 petite sous la préoculaire.
- Infralabiales : 8 à 10, rarement 11 .
- Dorsales : 23 à 25 à mi-corps. Les écailles sont lisses ou faiblement carênées.
- Ventrales : 177 à 207.
- sous-caudales : 67 à78.
- Ecaille anale divisée.
La taille modeste de cette couleuvre permet de l'héberger dans un terrarium de dimensions moyennes. Une enceinte de 60x30x40 cm (Longueur x largeur x hauteur) est suffisant pour héberger un
couple dans de bonnes conditions sauf si l'ont a affaire à de grandes femelles.
Un chauffage modéré suffit pour obtenir 25 à 27 °C sur un tiers de la surface totale. Ce chauffage est coupé la nuit pour laisser la température descendre entre 17 et 20°C. E.
bimaculata est plus sensible aux températures élevées qu'E. dione.
Le substrat restera sec. Il est possible d'utiliser avec succès des éclats de bois blancs non résineux (hêtre, peuplier), du paillis de lin ou de chanvre, ou des copeaux dépoussiérés pour
rongeurs, par exemple. Cette espèce aimant souvent fouiller le substrat, il est déconseillé d'utiliser du sable ou du gravier, abrasif et susceptible d'être ingéré.
De nombreuses cachettes sont disposées dans les zones chauffées et non chauffées. De façon générale E. bimaculata est une espèce timide, et il faut tenir compte de ce fait lors de
l'aménagement du terrarium. Idéalement une cachette en partie fraîche sera maintenue légèrement humide. Cette espèce grimpe facilement, quelques branches et feuillages lui permettront de
s'adonner ocasionnellement à cette activité.
Un abreuvoir sera disposé dans la partie fraîche. E. bimaculata ne se baigne que rarement. De l'eau tiède peut être puvlérisée en petite quantité à intervalles réguliers.
Dans son milieu naturel E. bimaculata consomme principalement des rongeurs. En captivité les souris de petite taille sont consommées sans difficultés. Cette couleuvre consomme
occasionnellement des oeufs, mais ce penchant est nettement moins marqué que chez E. dione.
Une période de repos hivernal est conseillée pour mener à bien la reproduction en captivité de cette espèce, même si elle n'est pas aussi importante que pour E. dione.
La période "de repos" est une période plus fraîche de 2 mois au minimum, qui a lieu en fonction des possibilités de l'élevage et du climat extérieur, généralement entre novembre et février.
La température est graduellement abaissée jusqu'à des valeurs comprises entre 10 et 15°C, l'éclairage est réduit au minimum (pas d'éclairage artificiel).
Au sortir de cette période les animaux muent dans un délai de 10 à 30 jours, et les accouplements débutent après cette mue, notamment celle de la femelle. Lorsque les serpents des deux
sexes sont maintenus ensemble à l'année les accouplements peuvent avoir lieu pendant toute la saison active, mais les pontes sont pratiquement toujours effectuées à la fin du printemps.
Dans tous les cas il est judicieux de laisser constamment à disposition un abri maintenu humide qui pourra servir de boite de ponte.
La ponte contient 3 à 12 oeufs, larges par rapport à la femelle (50 x 20 mm en moyenne). L'incubation classique sur un substrat humide (tourbe, vermiculite etc.) dure 35 à 45 jours
pour une température comprise entre 25 et 28°C. A l'éclosion les serpenteaux mesurent 25 à 30 cm et s'alimentent de souriceaux après leur première mue. Il es conseiller de leur offrir
préférentiellement des proies mortes : le mouvements semblent effrayer les juvéniles.
Les juvéniles de l'années peuvent suivre le même repos hivernal que les adultes, leur appétit et leur croissance sont souvent bien meilleurs que les spécimens maintenus dans des conditions
d'activité toute l'année. Dans de bonnes conditions la maturité sexuelle intervient tôt, parfois dès 15 mois. Il est néanmoins préférable d'attendre que la femelle soit plus âgée avant de
la laisser s'accoupler.
FR : couleuvre renardine, couleuvre fauve.
ENG : Western Fox Snake
Sous-espèce : aucune. Pantherophis gloydi était auparavant considérée comme une sous-espèce de l'Elaphe vulpina (E. vulpina gloydi).
Le corps est orné de 34 à 52 grandes taches dorsales, marron foncé à marron rougeâtre, sur une couleur de fond brun jauneâtre à gris jaunâtre ; les flancs sont marqués de taches de même
ton, plus petites et souvent en contact avec les écailles ventrales. La tête est généralement de couleur plus intense que la couleur de fond, parfois rouge cuivré ou orangé.
Les juvéniles ont des motifs plus sombres. Les taches sont généralement marron, bordées de noir. Le dessus de la tête, gris sombre, est marqué d'une bande préfrontale sombre continuant
derrière les yeux pour rejoindre la commissure de la gueule, et de petits points ou taches sombres. Ces motifs persiste parfois plusieurs années chez les adultes.
La distinction entre P. vulpinus et P. gloydi est très légère. P. gloydi a des taches dorsales moins nombreuses (28 à 43) et plus larges (4 à 6 écailles de
largeur), les spécimens de cette espèce sont généralement plus contrastés.
P. vulpinus et P. gloydi ont été récemment renommés en Mintonius (gen. nov.) vulpinus et M. gloydi afin que le genre Pantherophis
soit monophylétique (Voir : COLLINS, J. T. & TAGGART, T. W. An alternative Classification of the New World Rat Snakes (genus Pantherophis [Reptilia : Squamates :
Colubridae]), Journal of Kansas Herpetology Number 26 (June 2008)).
- Temporales : 2+3, 3+3 ou 2+4.
- Préoculaire : 1 .
- Supralabiales : 8 (7 à 9, rarement). La 4e et 5e sont en contact avec l'oeil.
- Infralabiales : 10 à 12, rarement 9 .
- Dorsales : 23 à 25 à mi-corps. Les écailles sont lisses sur les flancs, faiblement carênéessur le dos.
- Ventrales : 190 à 218.
- sous-caudales : 45 à 71.
- Ecaille anale divisée.
La couleuvre renardine est un serpent assez actif, le terrarium devra donc être relativement grand. 80 x 50 x 50 cm semblent des dimensions minimums pour un adulte. Bien que les animaux
grimpent très bien leur activité essentielle est au sol, où ils se cachent et fouillent longuement. Le substrat sera donc meuble et non abrasif, et le décor bien calé pour éviter les
accidents. Des cachettes sont disposées en partie chauffée et en partie fraîche, et le décor est complété par un bassin suffisamment grand pour que le serpent puisse s'y baigner.
Idéalement l'abri en partie fraîche est maintenu légèrement humide. Des pulvérisations d'eau (tiède) hebdomadaires sont appréciées.
Le chauffage est modéré : 25 à 28°C au point chaud, 20 à 22°C au point froid en journée, la température est abaissée au point chaud à 20-22°C la nuit. L'éclairage est assuré par un tube
néon dont la durée de fonctionnement journalière varie en fonction des saisons (Cf. § reproduction).
Ce serpent consomme principalement des rongeurs et des oiseaux dans son milieu naturel. En captivité une alimentation à base de souris convient parfaitement. P. vulpinus est
vorace et peut mordre tout objet qui a l'odeur d'une proie, il est donc très important de séparer les éventuels congénères d'un même terrarium pendant le nourrissage, et de bien
surveiller leur remise en présence. Les cas d'ophiophagie sont cependant très rares.
Originaire de milieux tempérés, P. vulpinus doit obligatoirement hiberner pour se reproduire. Les difficultés rencontrées par certains éleveurs de cette espèce semblerait résider
dans le fait que cette hibernation doit être longue et à basse température : la couleuvre renardine est encore active entre 12 et 15°C et continue à s'alimenter à 17°C.
Certains éleveurs recommandent ainsi une période de repos de 3 à 4 mois, à des températures entre 5 et 10°C. D'autres obtiennent des reproductions avec des températures d'hibernatin de
l'ordre de 11 à 12 °C.
A la sortie de cette période ont lieu les accouplements, pendant lesquels le mâle mord généralement la femelle. La période de gestation dure un peu plus d'un mois. Les pontes comportent 7
à plus de 20 œufs; incubé à 29°C ils éclosent après seulement 35 jours (65 jours à 23°C). Les juvéniles mesurent 30 à 35 cm et s'alimentent sans problème de souriceaux.
La maturité sexuelle est généralement acquise à deux ans, quand les spécimens atteignent ou dépasse 110 cm.
FR : couleuvre d'Esculape.
ENG : Aesculapian Snake.
Sous-espèce : aucune. Elaphe longissima romana a été élevée au statut d'espèce (E. lineata (= Zamenis lineata), Lenk et Wüster,1999)
La livrée est assez uniforme, la couleur de fond est brun-jaunâtre, grisâtre ou olive. Une bande postoculaire sombre, peu visible chez l'adulte, relie l'arrière des yeux à l'angle de la
gueule. Chaque côté du cou est marqué d'un tache plus claire.Ces taches s'affadissent à mesure que l'animal prend de l'âge, mais sont très visibles chez les juvéniles, ce qui les fait
parfois ressembler à des couleuvres à collier (Natrix natrix).
- Postoculaires : 2.
- Temporales : 2+3, 2+2 ou 3+3, rarement 1+2.
- Préoculaire : 1.
- Supralabiales : 8 à 9, rarement 7. La 4e et 5e ou la 5e et 6e sont en contact avec l'oeil.
- Suboculaire : aucune.
- Infralabiales : 8 à 11.
- Dorsales : 21 à 23 à mi-corps, lisses sur le premier tiers du corps, faiblement carênées sur la région vertébrale du reste du corps.
- Ventrales : 212 à 248.
- sous-caudales : 62 à 91.
- Ecaille anale divisée .
Les populations de Zamenis longissimus peuvent être importantes dans certaines zones, mais dans l'ensemble l'espèce est considérée comme vulnérable (source : Atlas of
Amphibians and Reptiles in Europe, MNHN/SEH). La destruction de son habitat, la modification des zones agricoles et forestières ainsi que l'augmentation du trafic routier sont les
principales causes de son déclin.
Cette espèce est discrète mais active. Le terrarium devra donc être spacieux (100 x 50 x 50 ou 80 cm) et garni de nombreux abris. Son comportement semi-arboricole nécessite d'y placer
de nombreux supports pour qu'elle puisse grimper.
La température se situe entre 22 et 28°C en journée, le chauffage est interrompu la nuit afin de laisser la température descendre entre 17 et 20°C.
Dans son milieu naturel Z. longissimus consomme principalement des rongeurs, des oiseaux et leurs oeufs, moins couramment des lézards sauf dans les cas des juvéniles. En
captivité ce serpent se nourrit de souris sans difficultés. A l'instar d'autres colubridés européens la prise alimentaire peut varier en fonction des saisons.
La reproduction ne semble pas poser de problèmes particuliers, à condition de faire hiverner les géniteurs (2 à 3 mois de repos à une température comprise entre 10 et 15°C).
La maturité sexuelle intervient généralement à la troisième année (les femelles atteignent alors une taille égale ou supérieure à 85 cm).
Il est intéressant de noter que l'origine du symbole d'Esculape est beaucoup plus ancienne qu'Asclépios et date de l'Egypte ancienne. Il ne s'agissait alors pas de serpents mais d'un
vers parasitaire (Dracunculus medinensis) largement présent an Asie mineure et au Moyen-Orient. Ce vers est connu pour pouvoir se reproduire sous la peau humaine, et tandis que
les mâles ne mesurent que 2 à 3 cm, les femelles peuvent atteindre plus d'un mètre. Il était d'usage de retirer ces femelles en les enroulant autour d'un bâton dont une extremité était
fendue. Ce symbole a été retrouvé gravé sur des couteaux de l'Egypte pré-dynastique (4200 à 2100 av. J.C.).
Si le caducée d'Asclépios est le symbole européen de la médecine, c'est celui d'Hermès qui est utilisé en Amérique.
FR : Serpent ratier de Perse, couleuvre persane.
ENG : Persian Ratsnake.
Sous-espèce : aucune. Z. persicus était considéré comme une sous-espèce de Z. longissimus jusqu'en 1984.
La forme claire, caractérisée par une couleur grise à brune, voire brique. Une ligne sombre part de l'arrière de l'œil pour rejoindre l'angle de la gueule. Les écailles labiales sont
jaunâtres bordées de noir. La face ventrale est blanche ou jaunâtre sur la région du cou pour s'assombrir postérieurement et devenir grise.
La forme mélanique, de couleur noire ou noir brunâtre. Les flancs sont marqués de taches claires jusqu'au premier tiers du corps, formant parfois une ligne longitudinale. Les écailles
labiales sont blanches. Les écailles ventrales sont noires à gris foncé.
Ces deux types de coloration se retrouvent au sein d'une même population, il est même possible de rencontrer des phénotypes intermédiaires entre la forme grise et la forme mélanique
(SCHULZ, 1998). Les deux formes ont des tâches claires au niveau du cou, derrière les mâchoires. Les juvéniles montrent un motif de tâches dorsales sombres nettement plus visible sur
les spécimens de la forme claire. Certains auteurs considèrent la forme rouge brique comme une autre forme de coloration. En captivité les individus les plus courants sont de la forme
mélanique. D'après RYABOV, citant SCHULZ, les spécimens mélaniques seraient moins fragiles et vivraient plus longtemps en captivité.
- Postoculaires : 1 à 2 .
- Temporales : 2+2 ou 2+3 (rarement 1+3)
- Supralabiales : 8 (rarement 7). La 4e et 5e en contact avec l'oeil.
- Suboculaire : aucune.
- Infralabiales : 10 à 12.
- Dorsales : 23 (21 à 25) à mi-corps. Les écailles sont lisses sur les flancs et faiblement carênées sur le dos.
- Ventrales : 207 à 233.
- sous-caudales : 68 à 83.
- Ecaille anale divisée .
Cette espèce a besoin d'un terrarium de taille moyenne à grande : 60x40x50 cm pour un spécimen adulte, 100x50x50 cm pour un couple. De moeurs discrètes, elle est plus à l'aise dans
une enceinte dont une face seulement sera vitrée : on la verra alors plus fréquemment active. La température reste modérée le jour (26 à 28°C) pour descendre la nuit à 18-20°C.
L'éclairage est dispensé par un tube blanc ou par la lumière naturelle si elle est intense.
Le substrat doit rester sec (copeaux, paillis, éclats de bois blancs etc.) et est souvent fouillé, mais une cachette humide est laissée à disposition : elle est régulièrement occupée,
notamment avant la mue. Le bac d'eau doit être suffisamment grand pour permettre aux serpents de s'y baigner, même s'ils ne le font que rarement. De brèves et occasionelles
pulvérisations d'eau tiède semblent être appréciées, l'activité des animaux est souvent importante après ces brumisations. Des branches permettent à Z. persicus d'exercer ses
talents de grimpeur.
Dans son milieu naturel cette espèce consomme principalement des rongeurs. En captivité une alimentation constituée de souris ou autres petits rongeurs est bien acceptée. Z.
persicus a une nette préference pour des proies de petite taille (blanchons, souris "sauteuses" ou ratons). La rythmicité alimentaire est assez marquée : 50 à 60 % des repas de
l'année de mes pensionnaires sont pris entre mars et juillet. En automne les prises de nourriture sont plus espacées. RYABOV quant à lui observe une limitation voire un arrêt de
l'alimentation en été pendant les semaines les plus chaudes et un retour de l'appétit
La période de repos hivernale est un des critères de réussite pour la reproduction de cette espèce. Pendant 2 à 3 mois la température est abaissée pour atteindre 10 à 15°C, et
l'éclairage artificiel est progressivement réduit pour finalement être coupé.
Les serpents effectuent leur mue post-hivernale 15 à 20 jours (parfois 30 jours) après le retour aux conditions d'activité. C'est à ce moment que les 2 sexes sont réunis s'ils avaient
été séparés. Les accouplements interviennent après la mue de la femelle. Ils se poursuivent jusqu'au milieu du printemps. Le mâle peut mordre vigoureusement la femelle pendant la
copulation. Lorsque les deux sexes sont maintenus ensemble toute l'année des accouplements peuvent avoir lieu à la fin de l'été ou au début de l'automne. Le mâle refuse souvent de
s'alimenter pendant la période de reproduction, alors que la femelle se gave littéralement et devra être bien nourrie.
Les 2 à 8 oeufs sont généralement pondus entre la fin du mois de mai et la fin du mois de juin, après 53 à 70 jours de gestation. Lorsque les accouplements ont eu lieu à la fin de
l'été, des oeufs peuvent être pondus au milieu de l'automne. Ils sont gros comparativement à la femelle (en moyenne 50 x 20 mm), de couleur blanc cassé et d'aspect cireux.
L'incubation se déroule préférentiellement à 26 ou 27°C, des températures plus élevées semblent donner de plus faible résultats d'éclosions et un ratio en faveur des mâles (RYABOV,
2001). Les oeufs ont une coquille fine, et doivent être bien recouvert pendant l'incubation afin d'éviter qu'ils ne s'effondrent.
Comme de nombreuses espèces de reptiles, Z. persicus est capable de stocker le sperme pour des fécondations ultérieures sans qu'il y ait eu d'autres accouplements (phénomène
d'amphigonia retardata).
Les juvéniles éclosent après un délai de 50 à 55 jours, ils mesurent 30 à 35 cm et s'alimentent de souriceaux après leur première mue. Ils sont parfois difficiles à démarrer sur le
plan alimentaire et certains devront être gavés. Les spécimens éclos en hiver ne mangent généralement pas avant d'avoir hiberné.